mardi 28 septembre 2010

Le phénomène « mario ou gigolo», une pratique qui prend des dimensions galopantes à Kinshasa

De plus en plus il existe à Kinshasa des phénomènes qui attirent l’attention de plus d’une personne, car portant quelque peu atteinte aux bonnes mœurs et à la moralité.

Si la pédophilie est comprises comme la sollicitation d’une personne mineure et jeune par une personne adulte, avec ou sans son consentement, et ce, moyennant quelques billets de banques, est condamnable par la loi, le constat que plusieurs observateurs font par rapport à la situation inverse est alarmant car celle-ci est resté silencieuse à ce sujet.

Ce phénomène qui est connu à Kinshasa sous l’appellation de mario ou gigolo, est une pratique consistant pour les femmes d’un certain âge, à apprivoiser des jeunes gens moins âgé qu’elles et célibataires de surcroit, pour une vie amoureuse.
Ces femmes qui se remarquent par ces pratiques sont souvent divorcé ou veuves de leurs états.

Se trouvant également dans ce lot, des femmes qui n’ont jamais connus de mariages dans leurs vies suites à certaines raisons sociales.

Dans la plupart des cas, ces femmes se recrutent parmi celles qui sont socialement bien assises et qui se suffisent financièrement.

Le seul objectif poursuivi est leurs satisfactions sexuelles en vue de se rééquilibrer moralement pour combler le vide qui est devant elles.

La plupart de ces dames sont suffisamment âgées (entre 40 et 50 ans) et ont besoin de vivre pleinement leur vie, en recherchant un degré élevé de jouissance sexuelle.

Ces femmes trop possessives et d’une jalousie à outrance, n’aiment pas voir « leurs petits amants » entretenir des relations avec d’autres filles.

Une certaine partie de l’opinion pense que ces femmes qui sont plongées dans des pratiques mystiques, préfèrent l’acte sexuel parce que, semble t-il, cela renouvelle leur organisme.

C’est ainsi que pour mieux maitriser leurs jeunes amants, elles mettent à leurs dispositions des biens de toutes natures, tels que voitures, appareils de communications, des vêtements, des maisons, et même d’importantes sommes d’argents.

Les mêmes sources pense que ces femmes lorsqu’elles vivent avec ces jeunes gens, n’ont pas de préoccupation d’avoir des enfants car ce qui compte pour elles, c’est cette vie d’intenses sexualité.

La plus grande question qui se dessine dans l’opinion et profile à l’horizon est celle de savoir « qu’attend l’Etat congolais pour réprimer cette pratique qui s’enracine dans la société congolaise et porte atteinte à la pudeur ainsi qu’à la moralité ».

Même si la loi est restée muette à ce sujet, chacun de nous doit faire jouer sa conscience, en jugeant ce qui est bien et ce qui est mal.

C’est seulement à ce prix que l’on peut espérer déraciner ce mal qui a pris corps dans la société congolaise.

Tout compte fait, c’est à chacun de nous de jouer son rôle et tirer l’épingle du jeu.

Samuel Katshak
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