lundi 27 juin 2011

Ce que pensent certains congolais du verdict du procès Chebeya

1) AUGUSTIN de KALIMA au MANIEMA : Je ne suis ni surpris ni satisfait de ce verdict prononcé par la cour, car le suspect numéro un qui est le général NUMBI est apparemment blanchi. Il s'agit à mon avis d'un simulacre de procès. Je pense que notre justice est plus forte aux plus faibles et plus faible aux plus forts ; ce qui est malheureux, car on ne peut pas prétendre avoir restauré la paix dans un pays avec une justice pareille.

2) GUSTAVE de KALEMIE au KATANGA: Ce verdict n'est qu'une mascarade, d'autant plus que le général JHON NUMBI n’a pas comparu et n'est pas inquiété pendant que, selon les médias, c'est bien lui qui aurait invité feu FLORIBERT TCHEBEYA à un conseil!

3) Aline d’Uvira au Sud Kivu : je me demande pourquoi le Verdict du procès sur les assassinats des activistes de droit de l'homme, les journalistes et certains opposants politiques tombe sans qu'on sache la vraie réalité ? N'est-ce pas là des verdicts de mascarade ?

4) TSHETSHE de Lubumbashi au Katanga : je crois que la justice a fait son travail et que si la partie civile n'est pas d'accord, elle n'a qu'à faire appel en apportant des nouvelles preuves

5) Jules de Butembo au Nord Kivu : Sur quelles preuves s'est basé le tribunal afin de condamner ces policiers ? Et, si ces preuves sont palpables, pourquoi n'a-t-on pas remis le corps de fidèle Bazana réclamé par les siens?

6) Jean Bernard de Mbandaka à l’Equateur : Les choses n’ont pas été faciles compte tenu des pressions qui provenaient de toute part, mais quand même le verdict est tombé. A notre avis, il reste encore quelques zones d’ombres. C’est ce qui justifie l’attitude de la défense et de la partie civile qui souhaitent interjeter appel. Comme leçons à tirer entre autres, la pression exercée par les organisations de la société civile et spécialement les défenseurs de droits de l’homme a été très forte pour que ce dossier ne soit pas banalisé.

7) Paulin de KISANGANI en PROVINCE ORIENTALE : La leçon que je peux tirer de ce procès est qu’il nous a permis d'avoir une idée sur la disparition de Chebeya et son chauffeur, mais sans pour autant nous éclairer sur les raisons profondes de sa mort et son chauffeur. Mais les vrais auteurs intellectuels et politiques ne sont toujours pas connus. D'où, un nouveau procès s'avère nécessaire.

8) LOUIS de KALEMIE au Katanga : pourquoi le gouvernement cherche toujours à épargner à tout prix le général NUMBI, étant le suspect numéro UN?

9) Claude de Bunia en Province orientale : Notre justice comme dans un match, vient de rater un penalty pour sa crédibilité, en évitant d'entendre comme suspect, tout le monde impliqué de près ou de loin dans l'assassinat de Floribert Chebeya et son chauffeur Bazana dont le peuple congolais en fera un héros de type Martin Luther King.

10) Jérémie de Moba au Katanga : C’est encourageant de voir que des sanctions sont prises à l’endroit des hors la loi. Mais la population attend que les autorités qui se livrent au pillage et à la corruption soient aussi poursuivies et assignées en justice

11) GUILLAUME de MAHAGI en province orientale : Je salue l’issue de ce procès. Ceci est une première et montre que l'appareil juridiciaire est en bonne marche en RDC. Mais peut-on savoir si cette sanction infligé aux présumés auteurs de ce double meurtre règle le fond de ce problème.

12) François de Mbuji-Mayi au Kasaï orientale : ce procès prouve que la justice en RDC est l'affaire de petit et grand, de riche et pauvre. Ce sont les petits poissons qui en pâtissent car il y a les quiproquos qui demeurent quant au mobile qui ont fait échapper Jonh Numbi à la sentence. Je pense qu’interjeter appel serait une bonne chose.

13) Robert de Bukavu au Sud Kivu: s'il s'est réellement déroulé en dehors des interférences et manipulations politiques, ce procès aura été un bon procès ; et pour ce faire, suffisant pour dégager la vérité quant aux crimes commis. Mais le contraire serait déplorable.

14) Adrien de Kananga au Kasaï orientale : par quel mécanisme juridique la partie civile compte faire citer ceux là qu’elle appel auteur intellectuel de l’affaire Chebeya ? Et pourquoi la partie prévenue conteste le verdict de la cour et, pourtant qui leur est favorable?

15) JEAN-FRANCOIS de MBANDAKA à l’Equateur : Il n’y a rien de surprenant dans ce procès, le verdict était connu à l'avance avant qu'il soit prononcé. Je pense que tant que la justice de notre pays ne sera pas neutre, inutile d'espérer un procès transparent et plein d'équité. Si le gouvernement n'y prend garde, la population risque cette fois-ci retirer sa confiance à notre justice et de recourir soit à la justice populaire ou à la loi du talion.

Samuel Katshak
Tél. : (+243) 810821400
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Procès Chebeya: « Un verdict de mascarade et un procès inachevé»

Le verdict du procès de l’activiste des droits de l’homme, Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana, est tombé jeudi 23 juin 2011 à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Ce verdict révèle 4 condamnations à mort, une perpétuité et trois acquittements.

Le colonel Daniel Mukalayi, chef-adjoint des services spéciaux de la police congolaise, est condamné à la peine de mort, et la Cour militaire a prononcé aussi sa destitution de la police nationale congolaise. La même peine a été infligée à trois autres policiers reconnus coupables de l’assassinat de Floribert Chebeya.

Sur les huit officiers poursuivis pour le double meurtre de Chebeya et Fidèle Bazana, un policier a été condamné à la prison à perpétuité et trois ont été acquittés. Mais les parties civiles et la défense ont promis d’interjeter appel.

« Un verdict de mascarade dans un procès inachevé, selon les ONG de droit de l’homme »

Il faut signaler qu’au lendemain de ce verdict, le Réseau national des droits de l’homme et la Voix des sans voix, dans une conférence de presse conjointe tenue vendredi 24 juin 2011 à Kinshasa, ont exprimé un sentiment mitigé.

Ils affirment aller en appel à la Haute Cour militaire pour trouver une satisfaction. Ces organisations de défense des droits de l’homme réclament toujours l’arrestation de celui qu’elles considèrent comme le suspect numéro 1 dans cette affaire, le général John Numbi.

De son coté, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme a déploré " l’incapacité de la justice congolaise à faire toute la lumière et à établir toutes les responsabilités" dans cette affaire. Cette structure de défense des droits de l’homme se dit ne pas satisfait du fait que John Numbi (le chef de la police nationale congolaise au moment des faits), n’a jamais comparu en tant qu’accusé et que le corps de Fidèle Bazana (le chauffeur de Floribert Chebeya) n’a jamais été rendu aux siens.

Pour des raisons d’enquête, le chef de la police n’a été que suspendu de ses fonctions après la découverte du corps sans vie de Floribert Chebeya. Lors des audiences de ce procès, John Numbi a toujours été entendu à titre de témoin.

La FIDH avec ses ligues congolaises, préconisent la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour "compléter le travail de la justice congolaise" dans cette affaire qui a mis en évidence, selon elles, "les limites de l’indépendance de la justice congolaise".

Pour rappel, Floribert Chebeya, défenseur des droits de l’Homme, a été retrouvé mort dans sa voiture, le 2 juin 2010, au lendemain d'un rendez-vous auquel le général John Numbi, inspecteur de la police nationale congolaise l'avait convié. Une invitation qui aurait servi d’appât pour l’enlever. Le jour de l'entretien, le défenseur des droits de l’Homme et son chauffeur disparaissaient.

- Selon vous, comment vous analyser le déroulement de ce procès Chebeya et quelles leçons pouvez vous en tirer ?

Samuel Katshak
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mercredi 15 juin 2011

« Les ondes courtes, un bras rallongé de Radio Okapi »

Radio OKAPI, une station émettant à Kinshasa et dans toute l’étendu de la République démocratique du Congo, est le fruit du partenariat entre la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo), et la Fondation Hirondelle. Celle-ci offre des programmes incluant des bulletins d’information, des magazines et de la musique à tous les habitants de la RDC.
Ses émissions portent, entre autres, sur les programmes d’aide humanitaire, sur la santé, le sport, l’environnement, la famille, l’économie et les droits humains.
Les programmes de Radio OKAPI sont produits principalement en français, mais aussi en langues nationales congolaises, telles que le Lingala, Swahili, Tshiluba et Kikongo.

Ils sont diffusés en modulation de fréquence, mais aussi en ondes courtes le matin de 5 heures à 6 heures (heures de Kinshasa), de 6 heures à 7 heures à l’Est de la RDC ; soit 4 heures à 5 heures en temps universel(T.U), sur 11.690 Kilohertz.
Ceci dans le seul objectif d’atteindre un grand public nombreux et anonyme, habitant même les coins les plus reculés du pays où le signal FM est non accessible.

En ce qui concerne les ondes courtes, également appelées ondes Haute Fréquences (High Frequencies en anglais, abrégé en HF), nous pouvons dire de façon simple que ce sont des ondes radio de fréquence comprise entre 3 MHz et 30 MHz, qui permettent aux radio diffuseurs internationaux de diffuser leurs émissions sur de longues distances.
Les ondes courtes ont comme particularité de réfléchir sur la zone la plus élevée de l'atmosphère, soit l'ionosphère. Cette zone électriquement chargée, contient des radiations ultraviolettes émises par le soleil.

Les heures de diffusion dans l'horaire des émissions sur ondes courtes sont indiquées en UTC, sigle qui désigne le temps universel coordonné(GMT). L'heure UTC est établie à partir du méridien d'origine (degré 0 de longitude). Autrefois connu comme l'heure de Greenwich, l'UTC sert aujourd'hui de référence fixe pour exprimer l'heure internationale.

Pour ce qui est du programme ondes courtes sur Radio Okapi, le matin (1ère heures), celui-ci est consacré essentiellement aux informations (journaux) en langues et en français du soir de la veille du jour de diffusion du dit programme. A ces éléments s’ajoute aussi une chronique sportive diffusée chaque jour dans la tranche d’animation « okapi soir ». Ce programme est d’usage en semaine, c'est-à-dire du mardi au samedi. Le week end, c'est-à-dire le dimanche et lundi, nous appliquons un programme légèrement différent. Nous laissons tomber les journaux en langues car n’étant pas diffusé le week end, mais nous reconduisons à ce programme les journaux en français du soir.
Comme c’est le week end, nous rediffusons aussi quelques sujets de l’émission Okapi Service diffusées en semaine. En plus de ces éléments nous insérons aussi dans ce programme du week end le panorama économique ayant une durée de 25 minutes(dans le programme du dimanche matin) et la rétrospectives des informations sportives de la semaine ayant une durée de 10 minutes(dans le programme du lundi matin)

Il faut toutefois noter qu`une fois l’émission terminée, il faut procéder au boostage et l’amplification de l’émission. Par boostage, on sous entend le fait d'apporter une modification à un programme ou à un élément quelconque du programme, dans le but d'augmenter sa vitesse de fonctionnement. Par contre l’amplification est une opération qui consiste à augmenter l’intensité du son à diffuser en onde courtes. Toutes ces opérations techniques visent à rendre impeccable, audible et léger le son prévue pour la diffusion grand public, de sorte qu’il puisse être facilement mis en ligne.

Une fois cette opération terminée, il ne restera plus qu’au journaliste(en semaine) et au technicien(le week end, soit samedi et dimanche), de sauver l’émission dans un emplacement sur SHARE (réseaux Okapi).

Pour terminer, il est important que nous sachions que Radio Okapi est une et indivisible. Ce sont ses programmes diffusés en FM par la grande équipe rédactionnelle et technique de Kinshasa et des provinces qui sont relayé en ondes courtes. D’où la rythmique et la cohérence d’antenne entre les deux fréquences doivent être identiques. C’est à cette tache que nous nous consacrons actuellement en cette année électorale.

Enfin il est important de noter que la réalisation des programmes ondes courtes sont fait quotidiennement par Samuel Katshak assisté d’Arlette Mbuyi Kisevesa, le tout sous la supervision de Ben Kabamba(rédacteur en chef adjoint en charge de la planification).

Samuel Katshak
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mercredi 8 juin 2011

Les partis politiques existants avant l’AFDL en RDC (Ex. Zaïre)

Après le 24 avril 1990 (à l’époque de Mobutu), la République démocratique du Congo compte plus de vingt partis évoluant pour la plupart à Kinshasa. Les remous, les conflits et les divergences de vue entre les hommes politiques font qu’un très grand nombre de formations politiques connaissent plusieurs tendances ou courants, à l’exception du Mouvement populaire de la révolution (MPR), le parti de feu le Maréchal Mobutu.

Le paysage politique congolais est, constitutionnellement divisé en deux grandes familles, à savoir les Forces politiques du conclave (FPC)et l'Union Sacrée de l’opposition radicale et Alliés

A)Les Forces politiques du conclave (FPC) : réunissent les amis, les Alliés et la société civile proche de M. Mobutu. Les FPC réunissent des partis tels que le MPR, le RDR de Mungul Diaka, l’UFERI de Nguz et Kyungu , le MNL de Christophe Gbenye, le FCN de Mandungu Bula Nyati, le FCN de Yezu Kitenge, le PDSC de Kamitatu Masamba. Ici aussi, il existe des velléités des scissions : Gbenye, Mungul Diaka et Gabriel Kyungu, étant décidés à constituer une nouvelle plate-forme politique.

B) L’autre famille politique, appelée Union Sacrée de l’opposition radicale et Alliés, regroupe l’opposition modérée ou dite « intégriste », ainsi que la société civile et les Alliés qui lui sont proches.

Ainsi l’opposition modérée se regroupe autour de M. Léon Kengo wa Dondo au sein de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) qui comprend comme partis dominants : l’Union des Démocrates Indépendants (UDI), le Front Commun des Nationalistes (FCN/Kamanda), le Parti Démocrate et Social Chrétien (PDSC/Kititwa) et l’Union Nationale des Démocrates Fédéralistes (UNADEF) de Charles Mwando Nsimba. L’opposition modérée compte des alliés formant le Rassemblement des Forces politiques pour le Changement Démocratique (RFCD), dirigé par le bâtonnier Kisimba Ngoy, président du Parti des Nationalistes fédéralistes (PNF). Le RFCD compte également l’Union Chrétienne pour le Renouveau et la Justice (UCRJ), la Convention Démocratique pour le Développement (CDD) et le Rassemblement des Socio-Fédéralistes du Professeur Lunda Bululu.

C) Depuis début 1996, l’opposition radicale (USORAL), qui était derrière Tshisekedi, s’est scindée en deux ailes : la première conduite par l’UDPS/Tshisekedi (USORAS) et la seconde par Frédéric Kibasa Maliba (USORAL).
Outre l’UDPS, l’aile radicale de M. Tshisekedi comprend des partis tels que FONUS de Joseph Olengankoy, le Parti Démocrate Lubayiste de Mputu Dibwe ou le PNRD de Théophile Mbemba et le PDSC BO-Boliko. L’aile Kibassa regroupe l’UDPS/Kibassa, le MNCLO de Lambert Mende et l’ANADER de Raphaël Kumbu Ki Lutete.

D)En dehors de ces deux grandes familles politiques, il existe aussi le courant lumumbiste conduit par le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) de M. Antoine Gizenga. Mais le PALU a connu également une scission avec le courant réformiste de Claude Biébie qui est allié à l’URD. (NB : Il existe beaucoup de formations se réclamant de la pensée lumumbiste). D’autres formations politiques de moindre importance se regroupent au sein d’une « opposition indépendante » avec la plate-forme dénommée « Front commun contre la bipolarisation de la politique au Zaïre (FCCB). Son chef de file est M. Mathias Nzanda Buana Kalemba.

E)Mais le fait politique marquant des derniers mois est l’arrivée dans le paysage politique de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL), animée par M. Laurent Désiré Kabila qui conduisit la rébellion victorieuse depuis l’est du pays. L’AFDL comprend quatre partis : le Parti de la Révolution Populaire (PRP) de Laurent Désiré Kabila, le Conseil National de Résistance pour la Démocratie (CNRD) dirigé par le Commandant André Kisase Ngandu (mort), l’Alliance Démocratique des Peuples (ADP) qui rassemble des Banyamulenge et des Tutsis du Nord-Kivu et est dirigé par Déogratias Bugera et le Mouvement Révolutionnaire du Zaïre (MRZ) dont le président est Masasu Nindaga (aujourd'hui condamné à 20 ans de prison).

F) Principaux partis après 1990:

1. Mouvement Populaire de la Révolution (MPR)
Président : Mobutu Sese Seko (Décédé)
Vice-président chargé de la coordination : Baudouin Banza Mukalay

2. Union pour la Démocratie et le progrès Social (UDPS, aile Tshisekedi)
Leader : Etienne Tshisekedi wa Mulumba
Secrétaire général : Adrien Phongo

3. Union pour la Démocratie et le progrès Social (aile Kibasa )
Président : Frédéric Kibasa Maliba
Secrétaire général : Denis Bazinga

4. Union pour la Démocratie et le progrès Social (UDPS/Nationaliste modéré )
Leader : Prof. Marcel Lihau (UDPS/National )
Président : Charles Dia Onken Ambel

5. Forces du Futur
Président national : M. Z'Ahidi Arthur Ngoma

6. Parti Démocrate et Social Chrétien (PDSC)
PDSC/Bo-Boliko
Président : André Bo-Boliko Lokonga
1er vice-président chargé de l’organisation : Léonard Mukuku W’Etonda

7. Parti Démocrate et Social Chrétien (PDSC, aile Kititwa )
Président : Jean-Marie Kititwa Trimansi
Vice-président chargé de l’organisation : Pierre Ileo Itambala

8. Parti Démocrate et Social Chrétien (PDSC/National )
Président : Cléophas Kamitatu Masamba

9. Union des fédéralistes et des Républicains Indépendants (UFERI/Nguz)
Président : Jean Nguza Karl i Bond

10. UFERI Originelle
Président : Gabriel Kyungu wa Kumwanza
Vice-président chargé de la coordination: Michel Lunkamba

11. UFERI nationaliste
Président : Adolphe Kishwe Maya

12. Union des Démocrates Indépendants (UDI)
Leader: Léon Kengo wa Dondo
Président : Alexis Thambwe Mwamba
Secrétaire général : Zola Kinkela

13. Front Commun des Nationalistes (FCN)
FCN/Kamanda
Président : Gérard Kamanda wa Kamanda
Secrétaire général : Isidore Ndaywel

14. FCN/Mandungu
Président : Antoine Mandungu Bula Nyati

15. FCN/Direction radicale
Président : Yezu Kitenge

16. Parti Lumumbiste Unifié (PALU)
Secrétaire général : Antoine Gizenga

17. PALU/Réformiste
Président : Claude Biebie

18. Front Patriotique pour le renouveau et le progrès (FP/Kinkela)
Président : Jean-Moreno Kinkela Vikan’sy
Vice-président : Wembo Osako

19. FP/Révolutionnaire
Secrétaire général : Losele Faye
Secrétaire exécutif national : Dr. Sondji

20. Mouvement National Lumumba (MNL)
Président : Christophe Gbenye

21. Mouvement National de la Convention Lumumba Originel (MNCLO)
Président : Lambert Mende Omalanga

22. Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité (FONUS)
Président : Joseph Olengankoy
Vice-président : John Kwet

23. Union Nationale des Démocrates Fédéralistes (UNADEF)
Président : Charles Mwando Nsimba

24. Parti des Nationalistes fédéralistes (PNF)
Président : Me Kisimba Ngoy Ndalewe
Vice-président chargé de l’organisation : Nsimbi Tshango

25. Convention Démocratique pour le Développement (CDD)
Président : Nyindu Kitenge

26. Union Chrétienne pour le Renouveau et la Justice (UCRJ)
Président : Joseph Nsinga Udjuu
Secrétaire national : Bopilo Nese Kitoko

27.Alliance Nationale des Démocrates pour la Reconstruction (ANADER)
Président : Raphaël Kumbu ki Lutete

28. Rassemblement Démocratique pour la République (RDR)
Président : Bernardin Mungul Diaka
RDR/Authentique
Président : Kufi Kilanga

29. Parti Luka (LUKA)
Président : Valentin Kibalu Madiata Nzau
Vice-président chargé de l’idéologie et de l’organisation : Pierre Matumona Mahoya

30. Alliance des Démocrates du Zaïre (ADZ)
Président : Mathias Nzanda-Bwana Kalemba

31. Rassemblement des forces sociales Fédéralistes (RSF)
Président : Vincent de Paul Lunda Bululu
Vice-président : Mushobekwa Kalimba wa Katana

32. Démocratie Chrétienne Fédéraliste (DCF)
Président : Jean-Marie Kabemba Mbala

33. DCF/Ngoma
Président : Venant Tshipasa
Vice-président : Kasereka Kasai

34. DCF Originelle
Président : Loka ne Kongo

35. Rassemblement des Démocrates Libéraux (RDL)
Président : Alphonse Mwamba Mulunda

36. Parti Démocrate Lumumbiste (PADELU)
Secrétaire général : isidore Ngoy Nduba
Secrétaire général-adjoint : Katukani Biabenda

37. Alliance des Batisseurs du Kongo (ABAKO)
Président : François Kimasi Matwiku Basaula

38. Forum des Démocrates pour le Renouveau (FDR)
Président : Léopold Bandobasu
1er vice-président : André Muyaya
Secrétaire général : Moïse Mukanya

39. Parti National du Renouveau pour le Développement (PNRD)
Président : Kutumisa Kyota
Vice-président : Théophile Mbemba

40. Alliance des Démocrates pour le développement national et la Défense des Libertés (ADDL)
Président : Kawata Bwalum

41. Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès Intégral (RADEPI)
Président : Joseph Ngalula Mpandanjila

42. Congrès LOKOLE
Président : Mme Akerele Butumbe Iyombe

43. Union des Partis et Associations Indépendants (UPAI)
Président : Bongombe Bohulu

44. Rassemblement National Démocratique (RND)
Président : Mme Martine Nole Muhini


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