vendredi 13 juin 2008

RDC : les opportunités d’emploi rares après les études supérieures dans le domaines des arts

RDC : les opportunités d’emploi rares après les études supérieures dans le domaines des arts.

En République Démocratique du Congo, les opportunités d’un emploi après les études supérieures ou universitaires ne sont pas faciles à trouver. Une situation beaucoup plus pénible pour ceux qui ont suivi des études en art dans les établissements d’enseignement supérieur tels que l’Institut supérieur des art et métiers, ISAM ; de l’Institut national des arts, INA et l’Académie des Beaux-Arts. Ils ont peu de débouchés professionnels comparativement aux médecins, journalistes ou autres juristes.
En effet, chaque étudiant avant même de s’inscrire dans un institut supérieur ou universitaire, a déjà une idée sur la profession à exercer après sa formations. Cependant, il arrive que les rêves de biens d’étudiants soient mis à l’épreuve compte tenu de faibles capacités d’embauche, et ce, malgré l’existence du Ministère du travail et de la prévoyance sociale ainsi que de l’Office National de l’Emploi (ONEM). Les plus grandes victimes sont ceux inscrits dans des filières artistiques des arts dramatiques, décoration intérieure, céramique. Dans certains établissements d’enseignements supérieurs tels que l’ISAM, l’INA et l’Académie des Beaux- Arts, certains étudiants sont conscients de la situation qui les attend après leurs études et s’y préparent. Ils estiment que dans notre pays l’emploi est difficile à trouver dans des structures formelles. Pour mieux s’en sortir, il faut créer soi-même son propre emploi. Cette situation n’est pas particulière seulement à l’ISAM. Certains étudiants de l’institut National des Arts, l’INA en sigle, pensent de leurs côté que leurs métiers leur offre débouchée, bien que périodiques. C’est-à-dire, qu’il leur arrive de travailler pour un contrat lié à une activité de deux ou trois mois. A la fin de celle-ci, ils restent à la maison sans activités en attendant le prochain.
Les étudiants de l’académie des beaux arts n’en sont épargnés. Un diplômé en Céramique de cette institution universitaire a affirmé que c’est depuis deux ans qu’il a terminé et n’a pas encore d’emploi. Il évoque comme raisons le manque de marchés car, poursuit-il, pour émerger dans ce domaine, vous devez avoir un renom. Selon ce dernier, certains responsables des maisons ou maîtres exploitent des jeunes talents qui viennent apprendre ou travailler avec eux sans leur donner une rémunération conséquente. Il pense aussi que l’absence d’industrie de céramique, est un des facteurs qui justifient ce chômage forcé de ces jeunes talents congolais en quête d’emploie.
Interrogé à ce sujet, le Directeur général de l’institut national des arts reconnaît que ce problème est réel mais estime que les étudiants doivent faire face à tous ces problèmes et savoir créer soi-même de l’emploie qui corresponde à leur formation.
Devant cette situation, l’Etat congolais est appelé à prendre ses responsabilités pour pallier cette situation.

Une chronique rédigée par
SAMUEL KATSHAK
Ondes courtes 3è Heures
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