jeudi 29 avril 2010

Un nouveau billet de 100 $ américain, une autre manière de combattre la contrefaçon

Selon Ben S. Bernanke, président de la Réserve fédérale américaine, cette nouvelle coupure de la monnaie américaine se démarque par plusieurs éléments de sécurité, notamment deux nouvelles caractéristiques, telles que le ruban de sécurité 3 D et la cloche dans l'encrier. Ces éléments facilitent son authentification par les consommateurs et les marchands.

Le nouveau modèle du billet de 100 $ conserve trois éléments de sécurité efficaces des modèles antérieurs : le portrait de Benjamin Franklin en filigrane, le fil de polymère et le chiffre 100 à couleur variable.

Ce nouveau billet de 100 $ affiche également les symboles américains de liberté, notamment des extraits de la Déclaration d'indépendance et la plume utilisée par les Pères fondateurs pour signer ce document historique. Ces deux éléments figurent à droite du portrait, au recto du billet.

Au verso du billet se trouve une nouvelle vignette d’Indépendance Hall, présentant l’arrière plutôt que l’avant du bâtiment. La vignette au verso du billet et le portrait au recto ont été agrandis, et les ovales entourant auparavant les deux images ont été supprimés.

Pour l’ambassade des Etats unies à Kinshasa, lorsque le nouveau billet de 100 dollars sera mis en circulation à partir du 10 février 2011, les 6,5 milliards environ d'anciens billets de 100 dollars déjà en circulation conserveront leur cours légal. La même source précise que les utilisateurs de la monnaie américaine doivent savoir qu'ils n'auront pas à échanger leurs anciens billets de 100 dollars lorsque les nouveaux billets seront mis en circulation.

Signalons enfin que même si moins d'un centième de 1 % de la valeur totale de la monnaie américaine en circulation est considérée comme fausse, le billet de 100 dollars est la dénomination la plus répandue et la plus souvent contrefaite en dehors des Etats-Unis, conclut l'ambassade des Etats unies à Kinshasa.

Samuel Katshak
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lundi 19 avril 2010

Santé : comment éviter la Jaunisse chez les nouveaux nés à Kinshasa ?

Beaucoup de nouveaux nés font la jaunisse à leur naissance. La peau et le blanc de l’œil du bébé deviennent tout jaunes. Le nourrisson n’arrive plus à téter et est affaibli. Cette maladie survient suite à l’incompatibilité entre le sang de la maman et du nourrisson. Elle peut évoluer très rapidement et emmener des complications qui peuvent conduire à la mort lorsqu’elle n’est pas découverte à temps. Bien des congolais s’interrogent si la jaunisse est différente de la fièvre jaune. A cette question, la réponse est négative car la jaunisse et la fièvre jaune sont deux maladies différentes. La fièvre jaune est une maladie qu’on rencontre très souvent en Afrique. Et d’après des sources médicales, la fièvre jaune est causée par un virus. Ses symptômes sont évidemment la fièvre, le sang dans les vomissures et dans les selles.
Par contre la Jaunisse, appelée aussi Hépatite, est une maladie liée à la production en excès dans le corps humain, d’une substance appelée Bilirubine. Cette substance sert à faciliter la digestion chez l’homme. Mais lorsque il y a en trop, dans le corps, ça va dans le sang et ça donne la jaunisse. On sait reconnaître cette maladie lorsque la peau, les muqueuses et le blanc de l’œil deviennent tout jaunes.
Selon le docteur Kaluila, un hématologue, chez tous les êtres humains, les globules rouges vivent 120 jours. Mais il peut arriver que les globules rouges des nouveaux nés soient détruits prématurément, à cause de certaines maladies liées à la grossesse. Notamment les incompatibilités entre le sang de la maman et du nourrisson.

Comment soigne t-on la jaunisse ?

Lorsque la jaunisse est banale, les médecins demandent aux parents d’exposer le bébé au soleil, pendant au moins 20 minutes, tous les jours pendant au moins deux semaines. Mais, lorsqu’elle est un peu plus grave, le bébé passe à la photothérapie. C'est-à-dire qu’on le met dans un appareil qui détruit, grâce aux lumières, tous ses anticorps. Et enfin, lorsque la jaunisse est très sévère on doit remplacer tout le sang du bébé. Sinon, il peut détruire son système nerveux.

Comment peut on alors prévenir la jaunisse chez les nouveaux nés ?

Selon toujours le Docteur Kaluila, pour prévenir la jaunisse chez les nouveaux nés, les futures mères doivent connaître leurs groupes sanguins. Plusieurs campagnes de sensibilisation sont nécessaires pour inciter les jeunes filles à ne pas avorter pendant leur jeunesse. Une fois qu’on est enceinte, si on est rhésus négatif, on doit être suivi par un médecin gynécologue parce qu’après l’accouchement, la jeune fille ou femme doit se faire administrer un médicament qui doit détruire les globules rouges de l’enfant qui sont entrées dans les plais de la matrice de la maman. Si à chaque accouchement on développe la même opération, la maman pourra avoir des grossesses sans problèmes parce qu’elle ne développe pas d’anticorps qui peuvent mettre en danger la vie du futur enfant.


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mardi 6 avril 2010

Education : le dérapage de la bleusaille ou bizutage en milieux universitaire congolais

La bleusaille ou le bizutage, est une pratique qui revient généralement lors de la rentrée académique dans nos universités. C’est cette pratique qui consiste à soumettre les nouveaux étudiants à des actes humiliants ou dégradants. Elle est utilisée comme un outil d’intégration qui permet le brassage des différentes générations d’étudiants. Les anciens étudiants appelés « poils » soumettent les nouveaux étudiants « boulets » à un certain nombre d’exercices humoristiques. Ceci dans le but de les intégrer dans la nouvelle communauté. Ca permet aux nouveaux d’acquérir un certain état d’esprit. Parmi les pratiques utilisées par les anciens aux nouveaux venus à l’université, figure la coupe des cheveux. On demande aussi aux nouveaux d’exhiber quelques pas de danses ou d’imiter la manière de parler d’une autorité. Parfois les séances de bleusaille s’accompagnent des pratiques qui portent atteinte à la dignité humaine. Nous pouvons citer par exemple le passage à tabac des boulets têtu, leur demander de rouler dans la boue, de se déshabiller, des extorsions des biens et téléphones, des coups et blessures, sans oublier des cas de viol. C'est suite à cela que la pratique de la bleusaille est aujourd’hui interdite dans nos universités et instituts supérieurs ; voire même du ministère de l’enseignement supérieur et universitaire en RDC.

A Kindu par exemple, on apprend qu’une séance de bleusaille a tourné au vinaigre. Des « poils » ont administré à un nouveau des coups au bas ventre. Ce dernier a rendu l’âme à l’hôpital après quelques jours d’hospitalisation. Actuellement, des enquêtes sont entrain d’être menées pour connaître les auteurs de ce crime. Une fois ces derniers trouvés, ils seront punis conformément à la loi. D’ailleurs une réunion sera convoquée avec le recteur de cette institution universitaire pour arrêter des mécanismes qui s’imposent.
On relevé aussi d’autres dérapages dans les autres provinces, telle qu’à GOMA où nous apprenons que certains nouveaux venus ont subi des traitements humiliants et dégradants. L’un d’entre eux a témoigné en ces termes : « On se réveillait à 5 heures du matin. Pour ne pas se faire remarquer, on devait s’habiller en noir pour aller étudier. A 15 minutes de marche, il nous arrivait de rencontrer des anciens qui nous exigeaient de chuter, d’aboyer, de hurler et voire même en pleine route, de dormir sur le pavement. Ils nous ont fait chanter des insanités, ils nous ont fait crier des bizarreries. Moi par exemple, on me tirait par le col de ma chemise, on me faisait rouler dans les urines. Un autre poil a un jour, uriné sur moi après m’avoir électrocuté. Au regard de tous ces traitements, j’ai failli même abandonner les études mais je me suis dis ça arrive dans la vie. »Pour couper court à tout ceci, certains parents rencontrés ont estimés que les études supérieures ne doivent pas se transformer en une formation militaire. Ils interpellent par conséquent les autorités académiques, à appliquer des mesures dures pour que cette pratique ne se reproduise plus

Samuel Katshak
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vendredi 2 avril 2010

Santé : l’accès aux moustiquaires imprégnées d'insecticides dans les ménages Kinois

La malaria tue en République Démocratique du Congo. Selon le programme national de lutte contre le paludisme, elle est la cause de nombreux décès d’enfants de moins de 5 ans. Pourtant, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticides est l’une des méthodes efficaces pour prévenir cette maladie. Malheureusement de nombreuses familles ne peuvent se protéger des piqûres des moustiques, faute de moustiquaires.
Quelle est la stratégie mise en place par le programme national de lutte contre le paludisme pour aider une large majorité de la population à avoir accès aux moustiquaires imprégnées ?
C’est que nous allons tenter de comprendre au cours de cette chronique consacrée à la santé.
Selon les dernières enquêtes menées au sein de ce programme, au moins 67 % d’enfants de moins de 5 ans reçus dans les centres de santé ont pour motifs de consultation la malaria. Et 47 % des décès d’enfants de moins 5 ans sont attribués à la malaria. Les femmes enceintes ne sont pas non plus épargnées. Il était donc impérieux de mettre en place une stratégie pouvant permettre non seulement à la population générale mais surtout à cette catégorie précitée de se procurer ces moustiquaires. D’une part, en les distribuant et d’autre part en les vendant à des prix accessibles, en partenariat avec des ONG à l’exemple de l’association de santé familiale.
Une étude menée pendant toute l’année 2006 sous la supervision du professeur Mulumba du service de parasitologie à l’université de Kinshasa en collaboration avec le centre hospitalier de Monkole révèle que l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticides est aussi efficace pour prévenir la malaria. Cette étude a été réalisée dans la zone de santé de Selembao dans le quartier Eradi, dans la ville de Kinshasa. C’est un quartier d’environ 12.500 habitants avec au moins 2500 personnes enfants de 0 à 5ans. L’impact de l’utilisation de la moustiquaire a été très positif. A l’heure actuelle, la couverture de la population pour ce qui est de l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide est de 26 % de la population, notamment les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Mais l’objectif est d’atteindre une large majorité de la population. Le Pnud-Fonds mondial de lutte contre le paludisme, mais aussi la banque mondiale sont les principaux bailleurs de fonds dans cette lutte contre le paludisme en RDC. Cela bien entendu en collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Il y a également l’ONG dénommée Association de santé familiale (ASF) qui est de la vente de ces moustiquaires. Pour ce qui est de la vente de ces moustiquaires, selon le tenancier d’une pharmacie de la commune de Kalamue, dans la ville de Kinshasa, malgré la baisse sensible du prix, qui est passé de 10 dollars américains à 5 dollars, ce n’est pas vraiment pas un véritable engouement.
Le paludisme ou malaria est une maladie grave, multiforme et mortelle. Elle se transmet par les piqûres d’un moustique appelé l’anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses œufs. Aussi la contamination de la mère au fœtus, lors d’une greffe ou d’une transfusion sanguine figure parmi d’autres modes transmission de cette maladie.
Comme symptômes de la malaria, on peut noter des fièvres, fatigues, maux de tête, troubles digestifs... à des manifestations plus graves, mortelles, telles que l’anémie sévère, le coma, les convulsions généralisées, l’hypoglycémie, l’œdème pulmonaire, l’insuffisance rénale, les infections sévères, les hémorragies...
Les symptômes peuvent évoluer en quelques jours, parfois même en quelques heures. Les premiers symptômes de la malaria doivent être pris en charge dans les bons délais c'est-à-dire dans moins de 24 heures .pour éviter la suite fatale.

Samuel Katshak
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jeudi 1 avril 2010

Santé : le diagnostic des maladies par la salive

Chez un être humain, les analyses de certaines secrétions ou liquides du corps notamment la salive, le sang ou l’urine permettent de confirmer le diagnostic d’une maladie. Mais depuis quelques temps, à Kinshasa et même l’intérieur du pays, certains tradi-praticiens affirment diagnostiquer toutes les maladies rien qu’avec le prélèvement de la salive. Que ce soit le Vih/sida, le Kyste, ou encore les infections urinaires, rien n’échappe à cette technique d’analyse par la salive. Cependant, du coté de la médecine moderne, c’est plutôt le scepticisme total sur une pareille méthode. Il y a lieu de se poser la question de savoir comment peut-on arriver à partir de la salive, diagnostiquer et détecter toutes les maladies ?
Des éléments de réponse dans notre chronique santé.

En effet, il faut savoir que c’est une situation qui se fait un peu partout dans le pays, à Kinshasa, comme à l’intérieur du pays. Selon le tradi praticien Bintu du centre Médical Traditionnel NSANGA LUBANGU, à Bunia, dans le district de l’Ituri, on procède par le prélèvement de la salive à l’aide d’une cuillère en plastique ou en métal. Celle-ci sera déposée sur une lamelle utilisée dans tous les laboratoires moderne. Une fois la salive déposée sur cette lamelle, elle sera séchée à l’aide d’un boîtier de séchage qu’on va connecter au courant électrique. Ce boîtier contient des ampoules qui vont dégager la chaleur, laquelle chaleur va permettre à ce que la salive soit séchée. Une fois séchée, elle va laisser des petits dessins sur la lamelle appelés dessins pathologiques. Chaque dessin représente une maladie qui sera analysé à l’aide d’un microscope détecteur. Il s’agit par exemple du VIH/Sida, des infections d’ordre génital, le rhumatisme, le myome, la malaria, la sunisite, les vers intestinaux, la gastrite, des hemoroides, la thyroïde, les hernies et tant d’autres maladies.

Du coté de la population les avis sont partagés au sujet de cette
technique. Les uns affirment avoir été diagnostiqués par la salive auprès des tradi praticiens et aujourd’hui ils sont satisfaits par les résultats, après plusieurs tentatives auprès des médecins dits modernes. Les autres par contre mettent en doute cette technique qu’ils jugent d’escroquerie. Pour détecter toutes les maladies à base uniquement, de la salive, cette technique parait, selon une certaine opinion, quelque peu efficace de par sa composition.
Ceci n’est pas du tout l’avis de la médecine moderne. Elle conteste les résultats de ce diagnostic et met en garde la population contre sa pratique. Selon le docteur Makulo, interniste aux cliniques universitaires, il est difficile de diagnostiquer à partir de la salive, les maladies car la composition de la salive est limitée. Ce qui rend peu fiables les résultats.
Une position que ne partagent pas les tradi praticiens. Selon Bintu, tradi praticien, on choisit la salive pour détecter les maladies parce que la salive elle- même se suffit. Elle est le seul échantillon du corps humain qui renferme toutes les substances. Elle est la soeur jumelle du plasma sanguin (hémoglobine). Ils ont en commun des éléments chimiques tels que le chlore, le magnésium, le potassium, le phosphore et tant d’autres. D’après lui, ce test permet d’obtenir un diagnostic en 20 minutes à partir de gouttelettes de salive. Les précautions d'usage sont respectées lors du prélèvement. La stérilisation des cuillères et lames intervient aussi.


Samuel Katshak
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