vendredi 30 mai 2008

L’université de Kinshasa au bord de la catastrophe

L’université de Kinshasa au bord de la catastrophe : des têtes d’érosions menacent les homes et auditoires.

L’université de Kinshasa au bord de la catastrophe. Près de 60 têtes d’érosions menacent « la colline inspirée », particulièrement le plateau des professeurs, les homes 10, 20 et 30. Déjà, quelques routes asphaltées sont coupées par des érosions profondes, certaines maisons du plateau des professeurs ont été rapidement évacuées. Selon les autorités académiques, si rien n’est fait dans un bref délai, on risque d’enregistrer des dégâts énormes au sein de l’ UNIKIN. Aussi, ces érosions causent beaucoup des dégâts matériels et présentent des risques pour les populations environnantes. D’ailleurs les habitants du quartier Mbanza Lemba ont déjà subi les conséquences néfastes de ces érosions à l’université de kinshasa.
D’après monsieur SEFU MICHEL, Ingénieur en bâtiment, chef de division maintenance interne à la division entretien et maintenance à l’UNIKIN, ces érosions qui ont commencé depuis quelques temps sont causées par le bouchage des buses et autres canaux d’écoulement des eaux de pluie. Pour entreprendre des travaux primaires afin de stopper la progression de Cette érosion, le recteur de l’UNIKIN en son temps, professeur Bernard Lutuntala a eu à affirmer qu’une somme de 2 millions de dollars est nécessaire. Déjà le gouvernement a été saisi du problème. Cependant, il n’a pas encore réagit face à cette situation.
Notons que l’avancée de ces têtes d’érosions inquiète au plus haut point les camarades étudiants de cette institution universitaire, surtout les internes. Ils ont tenté de résoudre le problème à la mesure de leurs moyens mais cela n’a produit aucun effet. Ainsi, ils lancent un cri de détresse aux autorités politiques du pays en vue d’une intervention rapide face à ce grand danger. Comme le confirme le maire du home 20 : « Nous avons constaté qu’il y a le ravin qui est entrain de menacer les homes 10, 20, 30 de l’université de Kinshasa. Nous avons informé par écrit les autorités et localement, nous faisons un effort de chercher à drainer cette eau. Pour cela, nous avons besoin de plus de sacs vide dans lesquels nous y verserons du sable pour ralentir l’écoulement des eaux. Mais pour réparer ces canalisations, il nous faut des gros moyens. C’est pour cela que nous demandons aux autorités de faire quelque chose pour notre université. »
Interrogé au sujet de la progression de ces têtes d’érosions à l’université de Kinshasa, BENJAMIN KASWAMA, ministre honoraire des travaux publics et aménagement du territoire, avait précisé en son temps que le gouvernement de la République Démocratique du Congo a placé ce problème de l’UNIKIN parmi ses priorités et dans un délai proche, une solution va être trouvée.
Actuellement que reste –il de toutes ces promesses ?
Nous pouvons affirmer sans peur d’être contre dit que rien de concret ne se réalise, à part la réhabilitation de quelques canalisations d’eaux reliant l’amphithéâtre Léon de Saint Moulin au Homes 150 (Homme des filles), pour aller se déverser vers le mont Amba. Les étudiants congolais qui étudient dans des conditions déplorables, sont à la merci de la saleté, de la chaleur suite au manque de climatisation et des conditions descentes pour étudier. A ce tableau sombre s’ajoute le manque des latrines qui oblige ces futures cadres du pays à faire recours au Home 40, entendez par là la brousse qui entoure ces différents homes et auditoires de l’UNIKIN qui sert d’urinoir et lieux d’aisance pour la plupart de ces étudiants. Comme si cela ne suffisait pas, l’UNIKIN vient de sortir d’une grève qui l’a paralysé pendant plus de cinq mois. Ce qui a tendance à cette année académique élastique.
Devant ce tableau sombre plusieurs questions de profil à l’horizon : quelle est l’avenir de cette jeunesse estudiantine congolaise ?
Quelle est la politique du gouvernement congolais pour rehausser le niveau, la qualité et les conditions d’études au sein de l’université de Kinshasa.
Toutes ces questions méritent des réponses adéquates.

SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787

vendredi 23 mai 2008

Santé : Prévention et traitement des maladies des pieds

Prévention et traitement des maladies des pieds.

Le pied est le moyen de transport numéro un au monde. C’est un organe complexe, fragile et solide à la fois. De fois même, cet organe subit des contraintes violentes car les pieds sont aussi plus sensibles à l’inflammation que d’autres parties du corps
En République démocratique du Congo, les maladies des pieds se rencontrent chez beaucoup des personnes aussi bien les adultes que les enfants. Dans bien des cas lorsqu’elles ne sont pas bien soignées, elles ont une influence négative sur le pied, qui est un organe qui nous sert à nous déplacer.

Que faut-il faire pour prévenir ces maladies ?

Selon un médecin de l’hôpital général de Kinshasa, ceux qui sont plus exposés sont les personnes diabétiques ou artéritiques, les personnes âgées, les personnes souffrant d’arthrose et de rhumatismes. Egalement ceux qui pratiquent une activité sportive régulièrement ou en compétition, les enfants à partir de 5 ans, les jeunes adolescents en phase de croissance et les femmes enceintes. Les sportifs ou porteurs de chaussures de sécurité sont aussi exposés aux agressions des chaussures, et l'ongle mince protecteur des orteils est soumis à des chocs répétés avec parfois l'apparition d'hématomes. Les populations exposées sont aussi les joueurs de tennis, randonneurs, basketteurs, footballeurs, skieurs…chaque fois que le pied tape dans le fond de la chaussure durant le geste sportif. Les gens qui ont des métiers debout comme cuisiniers, boulangers, déménageurs, maçons, facteurs…
A kinshasa, par exemple, une bonne partie de la population n’entretien leurs pieds que dans la douche. Ce qui veut dire que quand on prend sa douche le matin par exemple, il faut prendre du temps pour bien nettoyer les pieds avec un frottoir. Le mauvais entretien des pieds a des conséquences sur la santé de l’être humain. Selon les podologues, les maux de pieds sont multiples et peuvent avoir des conséquences sur tout le membre inférieur. Nos pieds, poursuivent-ils, sont condamnés à supporter les affections de toute nature dont ils sont victimes, par notre négligence ou l’absence de conscience de l’importance des soins et d’une prévention des affections du pied. Un mauvais entretien des pieds peut créer des mycoses et des pertes des ongles.
Et selon un interniste des cliniques universitaires de Kinshasa, un congolais sur cinq, chaque mois, souffre de maux de pieds qui nécessitent impérativement la consultation d’un podologue. La plupart s’en dispensent ou se décident trop tardivement.

Comment entretenir alors les pieds ?

Selon les podologues, si vous ressentez une douleur au niveau des pieds, des chevilles, des genoux, des hanches ou du dos, c’est peut-être parce que votre mécanisme articulaire ou musculaire fonctionne mal. Il faut alors impérativement faire surveiller vos appuis par un podologue ou un médecin. Celui-ci, après un examen clinique, posera un diagnostic et réalisera une analyse de la mécanique de vos pieds et du membre inférieur. A la question de savoir comment se fait l’hygiène des pieds, parmi les bonnes résolutions à prendre:
il faut bien sécher les pieds et passer une serviette entre les orteils. Une fois séchés, se passer une crème hydratante entre les orteils.

SAMUEL KATSHAK
Radio Okapi / Kinshasa
Tél. : 00243998909787

mercredi 21 mai 2008

Congo Brazzaville : Le musicien congolais Rapha Boundzeki n'est plus

Le Congo Brazzaville est en deuil depuis quelques jours. Il pleure un célèbre musicien arraché à la vie à fleur d’âge. Il s’agit de Rapha Boundzeki, très connu dans le pays pour ses œuvres très prisées des Congolais de l’autre côté. Rapha Bernard Boundzeki, était l’un des artistes musiciens congolais les plus populaires decedé à 46 ans suite à une crise cardiaque le samedi 10 mai dernier au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Basé à Pointe-Noire, depuis 1998, suite aux événements sociopolitiques qui ont secoué les quartiers Ba Congo et Makélékélé, Rapha Boundzeki, surnommépar ses melomanes Aphara, était revenu à Brazzaville percevoir ses droits d’auteurs au Bureau congolais du droit d’auteur. Arrivé sur les lieux, l’artiste n’a, malheureusement, pu entrer en possession de ses droits qu’il ne perçoit plus, voici des années. De retour chez lui, le chanteur a piqué une crise d’hyper tension. Conduit au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, Rapha Boundzeki a succombé à une crise cardiaque.
Pour la petite histoire, Bernard Boundzeki est né le 4 août 1961, à Brazzaville. Où il a fait ses premières armes dans la musique, au début des années 1980.
Après avoir roulé sa bosse dans plusieurs groupes brazzavillois et ponténégrins, tels que Véritas Music, Ata Lokole, Chaka Rail, Viva la Sembadia et Bawadze Mélodia, Rapha intègre l’orchestre Véritable Mandolina. C’est dans cet ensemble musical que l’artiste se révèle au public. Grâce à la chanson «Christianisé» (1987), qui exerce un véritable magistère sur l’échiquier musical congolais.
Le titre «Parisien refoulé», qui trône sur le deuxième album de Véritable Mandolina (1988), hisse Rapha au rang d’artiste le plus populaire du Congo. A cette époque, le chanteur se distingue, déjà, par sa manière de danser, de chanter, de s’habiller, mais aussi par les thèmes de ses chansons.
Après la disparition de Véritable Mandolina, ce chanteur atypique se lance dans une carrière solo, qui débute sur les chapeaux de roue, avec l’album «Résultat du dimanche», sorti en 1989. Un opus considéré par beaucoup comme l’un des mieux réussis, et qui bénéficie de l’apport des chanteurs kinois, tels que Lassa Carlyto, Debaba El Shabab, et Défao Matumona.
Avec les albums comme «Mateya», «Le départ pour l’école», «Origine de la sape», «Parisien retenu», le succès de Rapha fait boule de neige. Une situation dont tire également profit son épouse, l’artiste musicienne Jaquito wa Mpungu.
Malheureusement, les guerres à répétition qui secouent le Congo mettent un coup d’arrêt à la carrière d’Aphara. Qui, après un long passage à vide, signe son come back, avec l’album «Régime sans sel». Une œuvre qui ne récolte pas le succès escompté, comme d’ailleurs les autres qui vont suivre: «La sapologie», «La misère du chauffeur», «La sapologie 2», «Régime sans sel», etc.
Grâce à Max Toundé, son producteur, Rapha Boundzeki s’est produit, plusieurs fois, en France. Mais, financièrement parlant, l’artiste n’a pas trouvé son compte. Lui, qui est monté, pour la dernière fois, sur scène, en avril dernier, à Hinda, une localité du département du Kouilou, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire du préfet de Pointe-Noire, M. Alexandre Honoré Paka.

L’album posthume de Rapha, à paraître bientôt, s’intitule: Sapologie 3. C’est aussi une production signée Max Tunde.

SAM KATSHAK tiré d’ARSENE SEVERIN depuis BRAZZAVILLE

mardi 20 mai 2008

REVUE DE LA PRESSE DU MARDI 20 MAI 2008

REVUE DE LA PRESSE DU MARDI 20 MAI 2008

Divers sujets font la une des quotidiens parus ce mardi 20 mai 2008 à Kinshasa.

C’est ainsi qu’on peut retenir avec La Tempête des Tropiques que le sénateur She Okitundu, ex- directeur de cabinet du président Kabila et ancien ministre des Affaires étrangères, invité à l’émission ‘’Grand Témoin’’ de Radio Okapi, a été « à la base d’un incident à l’entrée des installations de la MONUC ».

En effet, explique La Tempête des Tropiques, du fait de son rang social, de la dignité et du prestige qui le caractérisent, She Okitundu estime que se conformer « aux formalités d’usage requis devant les installations de la MONUC dont le service de sécurité tient au strict respect est une avanie ».

C’est pourquoi, «… chose incroyable, il s’est mis à proférer des injures empreintes de menaces à l’endroit des services de sécurité commis à la garde », indique La Tempête des Tropiques.

Un comportement, estime La Tempête des Tropiques qui « frise la légèreté pour une haute personnalité ».

N’empêche que la MONUC, devrait prendre « des dispositions de manière à alléger des mesures ne fusse pour les VIP de façon à les mettre à l’abris des désagréments », suggère La Tempête des Tropiques.

La MONUC qui, pour l’instant aurait décidé de « protester auprès du Sénat », renseigne La Tempête des Tropiques.

Ailleurs, croit savoir Le Palmarès, c’est « le ministre belge des Affaires étrangères qui est en Chine pour contrecarrer les contrats avec la RDC ».

D’ailleurs avant quitter Bruxelles, Karel de Gucht a affirmé qu’il dispose « d’un droit moral de critiques sur les autorités de la RDC », rapporte Le Palmarès.

La République démocratique du Congo, où « 174 personnes détenues irrégulièrement à la prison de Makala ont été libérées », [L’Avenir].

La RDC, où également «… les députés recommandent que les auteurs, coauteurs ou complices de tous les actes spoliations du patrimoine de l’Etat soient traduits en justice… » [L’Observateur]

Ce d’autant plus, qu’un rapport met « à nu de nombreuses irrégularités commises lors de l’attribution des certificats d’enregistrement des terrains et maisons de l’Etat », fait savoir Le Potentiel.

Des irrégularités, renseigne Le Potentiel qui « éclaboussent plusieurs personnalités politiques, tant du gouvernement que des cadres des partis politiques ».

SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787

Santé : Comment les prévenir les infections urinaires chez la femme ?

" Comment les prévenir les infections urinaires chez la femme ? "

De nombreuses femmes par manque d’hygiène ou autres facteurs sont exposées aux infections urinaires. Pourtant celles-ci peuvent être évités lorsqu’une femme prête une attention soutenue surtout à son hygiène intime. Quelles sont donc les infections urinaires les plus rencontrées chez une femme ?
Que faire exactement pour les éviter ?
Comment faut-il les soigner lorsqu’elles surviennent ?
Nous tentons de répondre à toutes ces questions dans notre chronique consacrée à la santé.
En effet, l’infection urinaire c'est l'infection aiguë ou chronique d'un organe qui fait partie de l'appareil urinaire. On entend par appareil urinaire, la vessie, le rein, l'urètre, ou la prostate. Pour des raisons anatomiques, le méat urinaire de la femme est proche de l'anus où sont toujours présentes des bactéries. Ces bactéries peuvent remonter le long de l'urètre vers la vessie et se proliférer dans l'urine. Un défaut d’hygiène locale peut donc favoriser les infections urinaires de la femme. L’usage quotidien des installations sanitaires mal entretenus, ou des ustensiles comme des sceaux ou autres matériel hygiénique mal entretenu, peuvent causer des infection urinaires. Les urines constituent en effet un bon milieu de culture pour les germes. Chez la femme, l'infection urinaire est liée dans la majorité des cas à un manque de boissons. Mais le fait de s'essuyer d'arrière vers l'avant après être allée à la selle favorise les infections en apportant des bactéries vers le méat urinaire. Autre fait, ne pas uriner juste après les rapports sexuels est un autre facteur important. Il y a aussi la constipation qui favorise ces infections car la stagnation prolongée de matières fécales dans le rectum est une source permanente d'infestation. Plusieurs signes précurseurs montrent qu’on est infecté. On peut constater des pertes blanches abondantes, des démangeaisons, le besoin fréquent d’aller aux toilettes pour uriner, l’impression d’avoir un poids au bas ventre et bien d’autres signes.
Selon plusieurs recherches effectuées dans les domaines médicaux, l'infection urinaire n'entraîne aucun symptôme, en particulier chez les personnes âgées. Typiquement, l'infection de la vessie appelée cystite, se manifeste par des brûlures pendant les mictions et des besoins fréquents d'uriner. Les urines sont parfois troubles, hémorragiques et/ou puantes. Si on a souvent l’habitude de garder trop longtemps les urines, cela permet aux microbes qui sont dans la vessie de se multiplier
Il existe souvent une douleur ou une pesanteur dans le petit bassin. Quand l’infection urinaire est mal soignée, il y a des risques particuliers. Par exemple, une femme enceinte peut facilement perdre son enfant.

" Comment faire pour ne pas être infecté ? "

Selon le Docteur NSAKA, médecin gynécologue à l’hôpital général de Kinshasa, pour éviter d’être infecté, les femmes doivent se changer plusieurs fois par jour. Comme mode de traitement, toute personnes infectées par voie d’urines doit prendre des antibiotiques, selon une prescription médicale du médecin.

SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787

Santé: L’hygiène de la femme enceinte à Kinshasa

L’hygiène de la femme enceinte à Kinshasa

La grossesse n'est pas une maladie. C’est juste un état temporaire qu'il faut gérer tant sur le plan physique qu'alimentaire. Aujourd'hui, plusieurs femmes enceintes négligent de se soigner correctement lorsqu'elles attendent famille.
Pas de bain du matin au soir, pas de port de soutien Gorge, pas le moindre souci de bien entretenir le foyer.
Que doit faire alors une femme enceinte pour paraître propre et présentable jusqu’au jour de l’accouchement ?
C’est à cette question que nous tenterons de répondre aujourd’hui notre chronique consacrée à la santé.
En effet, dans certaines situations, on rencontre des grossesses qui compliquent énormément la femme enceinte et qui la rende malade. Le premier trimestre pour toutes les femmes qui commencent la grossesse n’est pas du tout facile à vivre. Nausées, fatigues et malaises se manifestent durant cette période. La situation se stabilise juste après cette période.
Abordé au sujet de l’hygiène de la femme enceinte, l’une d’entre elle a affirmé qu’elle est mère de 7 enfants. Elle n’a jamais eu des problèmes lors de ses différents accouchements, à l’exception de sa dernière maternité. Celle-ci se relevait tard dans la journée, incapable d’accomplir une tache ménagère. Elle restait toute la journée avec un gros boubou sale. Prendre un bain pour elle était un véritable calvaire car l’eau agissait sur elle comme un couteau. Celle-ci devait attendre le retour de son mari du travail pour que ce dernier l’aide à prendre un bain.
Toute fois, il y a de ces femmes qui vivent très bien leurs grossesses.
Sur le plan de l’hygiène corporelle, étant donné que la femme enceinte est très vulnérable, elle doit éviter de mettre des habits qui la serre ou la colle au corps. Elle doit s’habiller de façon à laisser l’air circuler librement sur son corps car une femme enceinte transpire beaucoup. Elle peut par exemple, s’habiller en boubou ou robe amples (larges). Elle doit se laver au moins deux ou trois fois par jour, surtout les parties hygiéniques de façon d’éviter des microbes. Sur le plan environnement, la femme enceinte doit éviter d’aller en boites de nuit ou dans des lieux où il y a trop de foule, tels que dans des marchés car elle peut être sujet à des malaises.

Est-ce que les rapports sexuels ne sont pas prohibés lorsqu’on est à huit mois de grossesse ?

Il faut noter que les rapports sexuels ne sont pas interdits pour la femme enceinte. Selon le gynécologue KAZADI, ces rapports sont autorisés à une fréquence irrégulière, c'est-à-dire avec espacement. On les interdit qu’en cas de menaces de fausses couches ou de menace d’accouchement prématurés.

SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787

jeudi 15 mai 2008

Lancement de la campagne de lutte contre la poliomyélite à Kinshasa.

Coup d’envoi de la campagne de lutte contre la poliomyélite ce jeudi 15 mai 2008 à Kinshasa. Cette campagne de trois jours organisée à la tribune de la maison communale de Barumbu, est synchronisée avec le Congo- Brazzaville. Près 7 millions d’enfants âgés de zéro à 5 ans en république démocratique du Congo en sont bénéficiaires. Cette campagne concerne dix provinces de la République démocratique du Congo, à l’exception de deux Kassaï. Le ministre de la santé justifie cela suite au constat selon lequel la poliomyélite attaque plus les enfants vivant dans les zones traversées par le fleuve Congo. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé explique cette campagne par le fait que deux nouveaux cas étaient enregistrés cette année à Rusthuru au Nord Kivu et à Kisangani en province orientale. L’Oms précise qu’actuellement notre pays est considéré comme le réservoir de la polyomelite.
Notons que cette première phase de la campagne de lutte contre la poliomyélite ira jusqu’au 17 mai prochain. La prochaine phase interviendra au mois de Juin. Cette campagne s’accompagne de la supplantation en vitamine A et Mebendazole.

SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787

REVUE DE LA PRESSE DU JEUDI 15 MAI 2008

REVUE DE LA PRESSE DU JEUDI 15 MAI 2008

Dans les différents kiosques à journaux de Kinshasa, en cette journée du jeudi 15 Mai 2008, il n'y a pas eu d’actualité phare.
Le quotidien " Le Palmarè " affirme que la MONUC(Mission des nations unies au Congo) est « très préoccupée par de nouvelles allégations à l’encontre de certains de ses casques bleus sur des cas d’exploitation sexuelle et d’abus sexuels dans la province du Nord Kivu ». Des allégations, qui du reste font « l’objet d’enquêtes approfondies par le bureau des services de contrôle interne de l’ONU », indique Le Phare.

N’empêche que «les différents scandales causés par les éléments onusiens ternissent sérieusement l’image des Nations unies », estime Le Palmarès.

C’est pourquoi, juge Le Palmarès, « une simple préoccupation ne suffit pas, il faudra des enquêtes qui aboutissent à l’identification des délinquants à punir et des victimes à dédommager »

D’ici là et selon les prévisions, une rencontre doit avoir lieu ce week-end à Kisangani pour faire « un état des lieux du processus de désarmement et de rapatriement des forces négatives en République démocratique du Congo », souligne Le Potentiel, sur un tout autre chapitre.

Et, si elle a lieu, renseigne Le Potentiel, la rencontre de Kisangani sera une occasion « propice d’apprécier la gestion de ce dossier aux contours complexes tant sur le plan interne qu’externe ».
En attendant et à Kinshasa, c’est le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, qui a annoncé que « 50 députés sont menacés d’invalidation pour cause d’absences aux séances plénières », informe L’Observateur. Pour la simple raison que l’article 107 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale stipule qu’un « député qui s’absente de façon non justifiée et non autorisée à plus d’un quart d’une session perd son mandat », explique Le Palmarès.

Conduite à tenir en cas d’écoulement du sang après l’accouchement.

Conduite à tenir en cas d’écoulement du sang après l’accouchement.

A Kinshasa et partout en République Démocratique du Congo, beaucoup de femmes après leur accouchement continuent à se faire tordre le ventre et le dos à l’aide de l’eau chaude. Et, cela malgré que beaucoup de médecins déconseillent cette pratique qui ramollie, au lieu de comprimer l’utérus. Ce qui est très dangereux pour les accouchées. En le faisant, elles perdent beaucoup de sang et elles peuvent présenter des signes d’anémies. A l’hôpital général de Kinshasa, en République démocratique du Congo, près de 1600 décès pour cents milles naissances est enregistré suite aux cas liés à l’hemoragie après les accouchements.

Quels sont les risques auxquels s’expose une femme qui utilise cette pratique ?

Selon le Docteur Yolande Kapend, une femme qui utilise de l’eau chaude, pour se tordre son ventre et son dos peut mourir d’hémorragie car avec l’eau chaude, le sang coule abondamment.
Pour certaines femmes, lorsque le sang coule à flot, elles dégagent des déchets. Très peu de femmes seulement savent que c’est dangereux et reconnaissent que c’est une vieille méthode qu’il faut bannir. Toutefois plusieurs sages femmes à Kinshasa s’efforcent d’expliquer aux femmes enceintes en consultation pre-natale ou celles qui vont accoucher le danger que présente cette pratique. Madame ALPHA FIRI, femme sage chef à l’hôpital général de Kinshasa estime qu’il faut beaucoup de temps pour que ces femmes renoncent à ces pratiques.

Que faut il faire pour ne pas s’exposer aux cas d’hemoragie ?

Il est conseillé à toutes les femmes qui doivent accoucher de s’abstenir de se tordre le ventre avec de l’eau chaude après l’accouchement. Pour le Docteur BAMBA MATUPA, gynécologue à l’hôpital général de Kinshasa, le gouvernement congolais doit faire un effort de mettre à la disposition de la population les différents produits devant soulager les femmes après les différentes accouchements. Aussi la multiplication des centres de santé à proximités des différentes maisons d’habitations ici à Kinshasa et à l’intérieur du pays, serait l’un des facteurs qui favoriseront un meilleur suivi des patients en voies d’accoucher.

SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787

Procédure d’adoption d’un enfant en République démocratique du Congo ?

Quelle procédure d’adoption d’un enfant en République démocratique du Congo ?

Dans certains couples, après plusieurs vaines tentatives d’avoir naturellement un enfant ou encore pour d’autres raisons, les époux se décident d’adopter un enfant. Mais cet acte ne s’accomplit pas de n’importe quelle manière. Il y a des procédures à suivre pour être à l’abri de toutes poursuites judiciaires en cas de conflit avec les proches de l’enfant adopté.
Alors comment doit-on procéder pour adopter un enfant ?
Qui est habilité à autoriser une adoption?
Que dit la loi congolaise en cette matière ?
Telles sont les questions que se posent l’opinion publique congolaise.
Pour commencer, par définition le terme « adoption », C’est le fait de prendre un enfant ou quelqu’un, de l’accepter comme s’il était votre enfant. Adopter, c'est aussi faire d'un enfant que l'on n'a pas conçu et mis au monde son fils ou sa fille. Sur le plan affectif, social et juridique, un enfant adopté a le même statut et les mêmes droits qu'un enfant légitime. Par exemple, les deux enfants ont les mêmes droits à l’héritage et à la succession.
On peut adopter les enfants soit à l’extérieur de la famille, tout comme à l’intérieur de la famille élargie. Il peut s’agir des enfants d’un cousin, d’un oncle ou d’une tante.
Qui peut alors adopter un enfant ?
N’importe qui peut adopter un enfant à condition qu’il soit majeur et capable de prendre soin de lui. L’adoptant peut être soit un célibataire ou un marié. Selon Madame Mujinga, présidente du tribunal de grande instance de Matete(situé à l’est de la ville de Kinshasa), un couple qui veut adopter un enfant doit avoir totaliser au moins cinq ans de mariage. Si jamais ce couple qui veut adopter cet enfant a eu d’autres enfants bien avant, il faut qu’il ait moins de trois enfants. Cette disposition légale est placée pour protéger le mariage. Concernant le nombre d’enfants, la loi n’autorise pas l’adoption de plus de trois enfants.

Quel enfant peut-on adopter ?

N’importe quel enfant peut être adopté, quelque soit son âge, son origine et son sexe. Toujours Selon Madame Mujinga, présidente du tribunal de grande instance de Matete, on peut même adopter une personne âgée de plus de 18 ans ou un adulte, à condition que ce dernier puisse donner son consentement. Il faut en outre, ajouter qu’une femme mariée peut aussi même faire l’objet d’adoption d’une autre famille, à condition que son mari accepte et à condition qu’elle-même donne son consentement.
Nous remarquons que l’adoption est méconnue de beaucoup des gens à Kinshasa et partout à l’intérieur du pays parce que ce n’est pas une culture congolaise. Toute fois, Même si les uns ne savent pas qu’un couple qui ne conçoit pas ou qui a un problème quelconque a la possibilité d’adopter un enfant ou des enfants, il y a réellement des gens qui acceptent d’adopter. Comme le témoigne cette dame :" ça fait six ans que je suis marier. Moi et mon mari sommes stériles. Cela nous avait beaucoup tourmenté. Puisque nous nous aimons tellement et ne pouvons divorcer, nous nous sommes résolu d’adopter un enfant. Pour ce faire, nous nous sommes dirigé vers une famille où trois enfants étaient orphelines. Aujourd’hui, ensemble avec ces enfants, nous vivons bien et les mettons à l’aise. Nous faisons comme si ils étaient nos propres enfants."
Quelle est la procédure pour adopter un enfant en République démocratique du Congo ?

Pour adopter un enfant la procédure est simple. Si celui-ci est un mineur, On doit demander le consentement de ses parents ou de son tuteur. Si c’est une personne qui a plus de quinze ans, celle-ci doit donner son consentement. Dès que la personne a donnée son consentement, on doit rédiger une requête à adresser au président du tribunal de paix du lieu où la personne à adopter, en annexant tous les actes de naissance de l’adoptée et de la personne qui adopte.
Texte de SAMUEL KATSHAK
Ondes courtes
Tél. : 0998909787

"Procédure d’adoption d’un enfant en République démocratique du Congo ?

" Quelle procédure d’adoption d’un enfant en République démocratique du Congo ?

Dans certains couples, après plusieurs vaines tentatives d’avoir naturellement un enfant ou encore pour d’autres raisons, les époux se décident d’adopter un enfant. Mais cet acte ne s’accomplit pas de n’importe quelle manière. Il y a des procédures à suivre pour être à l’abri de toutes poursuites judiciaires en cas de conflit avec les proches de l’enfant adopté.
Alors comment doit-on procéder pour adopter un enfant ?
Qui est habilité à autoriser une adoption?
Que dit la loi congolaise en cette matière ?
Telles sont les questions que se posent l’opinion publique congolaise.

Pour commencer, par définition le terme « adoption », C’est le fait de prendre un enfant ou quelqu’un, de l’accepter comme s’il était votre enfant. Adopter, c'est aussi faire d'un enfant que l'on n'a pas conçu et mis au monde son fils ou sa fille. Sur le plan affectif, social et juridique, un enfant adopté a le même statut et les mêmes droits qu'un enfant légitime. Par exemple, les deux enfants ont les mêmes droits à l’héritage et à la succession.
On peut adopter les enfants soit à l’extérieur de la famille, tout comme à l’intérieur de la famille élargie. Il peut s’agir des enfants d’un cousin, d’un oncle ou d’une tante.

" Qui peut alors adopter un enfant ? "

N’importe qui peut adopter un enfant à condition qu’il soit majeur et capable de prendre soin de lui. L’adoptant peut être soit un célibataire ou un marié. Selon Madame Mujinga, présidente du tribunal de grande instance de Matete(situé à l’est de la ville de Kinshasa), un couple qui veut adopter un enfant doit avoir totaliser au moins cinq ans de mariage. Si jamais ce couple qui veut adopter cet enfant a eu d’autres enfants bien avant, il faut qu’il ait moins de trois enfants. Cette disposition légale est placée pour protéger le mariage. Concernant le nombre d’enfants, la loi n’autorise pas l’adoption de plus de trois enfants.

" Quel enfant peut-on adopter ? "

N’importe quel enfant peut être adopté, quelque soit son âge, son origine et son sexe. Toujours Selon Madame Mujinga, présidente du tribunal de grande instance de Matete, on peut même adopter une personne âgée de plus de 18 ans ou un adulte, à condition que ce dernier puisse donner son consentement. Il faut en outre, ajouter qu’une femme mariée peut aussi même faire l’objet d’adoption d’une autre famille, à condition que son mari accepte et à condition qu’elle-même donne son consentement.
Nous remarquons que l’adoption est méconnue de beaucoup des gens à Kinshasa et partout à l’intérieur du pays parce que ce n’est pas une culture congolaise. Toute fois, Même si les uns ne savent pas qu’un couple qui ne conçoit pas ou qui a un problème quelconque a la possibilité d’adopter un enfant ou des enfants, il y a réellement des gens qui acceptent d’adopter. Comme le témoigne cette dame :" ça fait six ans que je suis marier. Moi et mon mari sommes stériles. Cela nous avait beaucoup tourmenté. Puisque nous nous aimons tellement et ne pouvons divorcer, nous nous sommes résolu d’adopter un enfant. Pour ce faire, nous nous sommes dirigé vers une famille où trois enfants étaient orphelines. Aujourd’hui, ensemble avec ces enfants, nous vivons bien et les mettons à l’aise. Nous faisons comme si ils étaient nos propres enfants."

" Quelle est la procédure pour adopter un enfant en République démocratique du Congo ? "

Pour adopter un enfant la procédure est simple. Si celui-ci est un mineur, On doit demander le consentement de ses parents ou de son tuteur. Si c’est une personne qui a plus de quinze ans, celle-ci doit donner son consentement. Dès que la personne a donnée son consentement, on doit rédiger une requête à adresser au président du tribunal de paix du lieu où la personne à adopter, en annexant tous les actes de naissance de l’adoptée et de la personne qui adopte.

SAM KATSHAK
Tél. : 00243998909787

Santé: " Conduite à tenir en cas d’écoulement du sang après l’accouchement. "

" Conduite à tenir en cas d’écoulement du sang après l’accouchement. "

A Kinshasa et partout en République Démocratique du Congo, beaucoup de femmes après leur accouchement continuent à se faire tordre le ventre et le dos à l’aide de l’eau chaude. Et, cela malgré que beaucoup de médecins déconseillent cette pratique qui ramollie, au lieu de comprimer l’utérus. Ce qui est très dangereux pour les accouchées. En le faisant, elles perdent beaucoup de sang et elles peuvent présenter des signes d’anémies. A l’hôpital général de Kinshasa, en République démocratique du Congo, près de 1600 décès pour cents milles naissances est enregistré suite aux cas liés à l’hemoragie après les accouchements.

" Quels sont les risques auxquels s’expose une femme qui utilise cette pratique ? "

Selon le Docteur Yolande Kapend, une femme qui utilise de l’eau chaude, pour se tordre son ventre et son dos peut mourir d’hémorragie car avec l’eau chaude, le sang coule abondamment.
Pour certaines femmes, lorsque le sang coule à flot, elles dégagent des déchets. Très peu de femmes seulement savent que c’est dangereux et reconnaissent que c’est une vieille méthode qu’il faut bannir. Toutefois plusieurs sages femmes à Kinshasa s’efforcent d’expliquer aux femmes enceintes en consultation pre-natale ou celles qui vont accoucher le danger que présente cette pratique. Madame ALPHA FIRI, femme sage chef à l’hôpital général de Kinshasa estime qu’il faut beaucoup de temps pour que ces femmes renoncent à ces pratiques.

" Que faut il faire pour ne pas s’exposer aux cas d’hemoragie ?"

Il est conseillé à toutes les femmes qui doivent accoucher de s’abstenir de se tordre le ventre avec de l’eau chaude après l’accouchement. Pour le Docteur BAMBA MATUPA, gynécologue à l’hôpital général de Kinshasa, le gouvernement congolais doit faire un effort de mettre à la disposition de la population les différents produits devant soulager les femmes après les différentes accouchements. Aussi la multiplication des centres de santé à proximités des différentes maisons d’habitations ici à Kinshasa et à l’intérieur du pays, serait l’un des facteurs qui favoriseront un meilleur suivi des patients en voies d’accoucher.

SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787

mercredi 14 mai 2008

Santé : Comment soigner les hémorroïdes ?

Comment soigner les hémorroïdes ?

En République Démocratique du Congo, elles sont nombreuses ces personnes qui souffrent d’hémorroïdes plus connues en lingala sous le nom de « Pota ya libumu ». Bien souvent ces malades font recours à la médecine traditionnelle réputée efficace dans le traitement de cette maladie. Certains patients préfèrent se soigner eux-mêmes en s’administrant une cure à base de gingembre connu dans certains coins de Kinshasa sous l’appellation de tangawisi. Mais au bout du compte, les résultats ne sont pas toujours concluants. Apres quelques temps, la maladie se manifeste à nouveau.
C’est quoi un hémorroïde ?
Que faire pour se soigner correctement lorsque l’on souffre d’hémorroïdes ?
Nous en parlons aujourd'hui dans notre chronique consacrée à la santé.
Selon certaines sources médicales, contrairement à ce que l'on pense généralement, les hémorroïdes ne sont pas des veines, mais une zone de communication entre les veines et les artères situées au niveau de la voie anale. Tout le monde possède cette zone hémorroïdaire, qui aide à la continence de la voie anale. Chez la femme enceinte, la constipation est aggravée durant cette période. L'utérus, par son poids et son volume accrus lors de la grossesse, vient comprimer les intestins et empêcher le transit.
Les problèmes d'hémorroïdes sont également aggravés chez la femme enceinte par une augmentation du volume sanguin. Plusieurs signes déterminent la présence des hémorroïdes chez un humain. Nous pouvons épingler par exemple, le saignement et les douleurs en allant à la selle et la gêne occasionnée par le volume des hémorroïdes, la principale complication, que l'on retrouve chez une femme enceinte sur trois, est la thrombose, c’est-à-dire, la formation d'un caillot, souvent brutale et très douloureuse.
Selon toujours des sources médicales, on peut avoir des hémorroïdes lors de pression abdominale, telle que la grossesse, d’une surcharge hépatique c'est-à-dire la prise fréquente d’un repas lourds, et enfin, lors d'agressions externes ou constipation. Lorsqu’on a des selles sont dures, elles peuvent aussi écorcher la voie anale.
Il faut aussi éviter aussi les Selles fréquemment acides ou épicées

Comment prévenir les hémorroïdes ?

Pour prévenir les hémorroïdes, il faut chercher à lutter contre la constipation. Selon des sources médicales, il faut enrichir progressivement son alimentation en fibres alimentaires. On les trouve principalement dans les légumes verts, les fruits, et les céréales complètes. Le pain semi complet est donc préférable au pain complet. Les Pâtes, le riz et les pommes de terres doivent évidemment être consommés avec modération.
Enfin, une bonne hydratation est nécessaire. Il faut boire au moins deux litres de liquides dans la journée. Il peut s’agir de l’eau, du jus de fruits, de la soupe et bien d’autres liquides nutritifs. Comme avantage, nous pouvons dire que la prise d’un verre d'eau ou de jus de fruits le matin au réveil met en route le système digestif et favorise le transit. Il faut également être régulier dans ses horaires pour aller à la selle afin d'éduquer l'intestin, comme le matin après le réveil ou le soir au coucher. Pour terminer, notons que l'exercice physique permet de lutter contre toute constipation qui peut être à la source d’hémorroïdes.

SAM KATSHAK
Tél. : 00243998909787

Santé: La circoncision telle que pratiquée dans certains coins de Kinshasa et de la RDC.

La circoncision telle que pratiquée dans certains coins de Kinshasa et de la RDC.

La circoncision loin d’être un acte de virilité masculine, n’en reste pas moins une opération qui requiert toutes les conditions d’hygiène. En République Démocratique du Congo, la coutume est de faire venir un « spécialiste » à domicile pour procéder à l’opération. Souvent ces spécialistes procèdent sans aucune règle d’hygiène et parfois avec des instruments non appropriés. Pourtant, aussi petite et brève soit elle, la circoncision se doit d’être faite dans un centre hospitalier.

Qu’est-ce que c’est que la circoncision ?
Quelles sont les mesures à prendre pour une circoncision ?
Faut-il absolument se faire circoncire ?
Tels sont les questions que plus d’un habitant de Kinshasa se pose.

En effet, la circoncision est une petite opération qui consiste à faire une excision ou amputation de la peau recouvrant l'extrémité du pénis du garçon. À la naissance, cette peau que l'on nomme prépuce recouvre la totalité du gland. Cette circoncision doit se faire en principe dans un centre hospitalier. Malheureusement, plusieurs familles de Kinshasa et de certains coins du pays préfèrent que cette opération se fasse à domicile. Une opinion que ne partage pas une frange de la population congolaise qui juge utile de faire la circoncision à l’hôpital.
Selon certains infirmiers contactés et qui pratiquent cette circoncision à domicile, ce sont les parents qui souhaitent que ce personnel de santé vienne pratiquer ces opérations à domiciles. Ceci pour éviter de voir leurs enfants souffrir en cours de routes au moment du retour à la maison. L’usage de cette pratique à domicile offre moins de garanti hygiénique et met en péril la vie des enfants exposés à cette pratique. Cette circoncision à domicile se fait à l’aide des pinces, des ciseaux, des bistouris, qui des fois ne sont même pas stérilisés.
Selon le Dr Tshamala, interniste aux cliniques Ngaliema, on peut procéder à la circoncision entre le periode de naissance jusqu’à un mois de sa sorti de la maternité. Une fois que l’enfant grandit, la peau du prépuce durcit et l’opération est plus douloureuse. Selon lui, une bonne circoncision doit se pratiquer dans une formation de santé qualifiée.

" Qu’arrive-t-il si une circoncision est mal faite ? "

Selon les spécialistes en santé, lorsqu’une circoncision est mal faite, elle s’infecte. Pire encore, elle peut entraîner une septicémie qui parfois, s’accompagne de quelques désagréments. Certaines circoncisions mal faite avec des objets tranchant mal stérilisés peuvent faciliter la contamination du patient du virus du VIH SIDA.

SAMUEL KATSHAK
Tél. : 00243998909787

Baisse de la production agricole à Beni et Lubero, dans la province du Nord Kivu (RDC)

" Baisse de la production agricole dans les territoires de Beni et Lubero, dans la province du Nord Kivu (RDC)

Longtemps considéré comme le grenier agricole de la province du Nord Kivu(à l'Est de la RDC), les territoires de Beni et Lubero n'arrivent plus à nourrir leur population. Les raisons sont multiples, notamment l’insécurité dans les milieux ruraux, le manque d’encadrement des paysans par le service de l’agriculture, pêche et élevage et l’accès insuffisant des paysans au crédit de développement. Les affrontements à répétition entre les Mai Mai et forces armées de la République ont provoqué l'exode rural des populations civiles. Des milliers des paysans ont quitté la campagne pour s'installer dans les centres urbains où ils se sentent en sécurité. Cette surpopulation des villes a des conséquences directes sur l'agriculture. Actuellement plusieurs personnes vivant dans ce coin du pays depuis les années soixante ou soixante quatre affirment que dans le temps l'Etat congolais faisait un suivi de leurs activités champêtres à travers un moniteur agricole. Celui-ci leur apprenait des nouvelles méthodes agricoles. Ces paysans déclarent également que ces derniers temps ils n'ont pas accès aux crédits agricoles malgré la multiplicité des coopératives d'épargne et de crédit dans les deux territoires de Beni et Lubero. Pour faire face à ce déséquilibre alimentaire, des initiatives sont prises par certains leaders syndicaux. Nous pouvons citer par exemple le syndicat de défense des intérêts des paysans. Pour KAMBALE MBULULA, secrétaire générale de ce syndicat, cette organisation fonctionne à Butembo depuis une dizaine d'années. Etant donné que ces deux territoires sont confrontés à des difficultés réelles, ce syndicat tente de défendre les intérêts des paysans, notamment dans l'accès à la terre. Il se charge aussi de faire fonctionner une section d'agronomes et vétérinaires. Ceux-ci apprennent aux paysans comment augmenter leurs capacités de production agricole, comment améliorer le rendement sur le plan de la pêche lacustre et de l’élevage.

" Que faire pour relancer la production agricole dans ces deux territoires ? "

Pour JOZIA BUSHOKI, ministre provincial de l’agriculture du Nord Kivu, la relance des activités agricole dans cette province figure parmi les priorités de ce gouvernement. Il estime que le rétablissement de la sécurité dans l'ensemble de la province du Nord Kivu en général et dans les territoires de Beni et Lubero en particulier, est la voie la plus sure pour la relance de la production agricole. Le ministre provincial de l’agriculture du Nord Kivu pense aussi que la construction des routes de desserte agricole pour permettre l'évacuation des produits agricoles des campagnes vers les centres de consommation, serait l’une des solutions au problème. L’exécutif provincial de cette province se propose aussi de relever les défis relatifs à l’organisation de l’économie, à l’approvisionnement des marchés en intrant, en semence et matières aratoires.

SAM KATSHAK
Tél. : 00243998909787

Le droit des personnes en instance d’expulsion.

Le droit des personnes en instance d’expulsion.

La liberté de s’établir dans un état donné et de circuler est garantit aussi bien par les instruments juridiques internationaux que nationaux. Chaque Etat organise de manière souveraine ces mouvements migratoires des populations nationales et des ressortissants étrangers. Cela se déroule en parfait accord avec les lois et procédures établies par chaque Etat. Mais nous remarquons que nombreux sont ces congolais ou africains qui à longueurs des journées, sont refoulés vers leurs pays d’origine faute des papiers de séjour en Europe. Mais dans bien des cas, ces personnes se plaignent du traitement subi pendant leur détention et au cours des opérations d’expulsion. Pourtant ces personnes ont droit au respect de leur intégrité physique et à la dignité humaine.
Que ce soit au niveau des personnes expulsées ou encore des organisations de défense des droits de l’homme, c’est le non respect de droits fondamentaux observé lors de ces opérations d’expulsions qui est décrié. Aux pays européens, les conventions des droits de l’homme recommandent le respect des droits, tels que le droit à la vie, le droit à ne pas subir des tortures ou des traitements dégradants ou inhumains ; mais aussi le droit au respect de la vie privée et familiale
Comme conséquence, ces opérations d’expulsions sont émaillées d’incidents, comme celui survenu dernièrement à l’aéroport de Zaventem en Belgique où des congolais ont protestés énergiquement contre les conditions d’expulsion d’un des leurs.
Ici en République démocratique du Congo comme à l’étranger, des organisations de défense des droits de l’homme dénoncent ce genre de comportement. C’est le cas de l’association africaine des droits de l’homme, l’Ashado en sigle, qui estime que cette expulsion devrait se faire dans le strict respect de la dignité humaine. Selon Marcel Wetshokonda, activiste des droits de l’Homme au sein de cette ONG, ces personnes ont le droit de saisir les juridictions afin de rentrer dans leurs droits.

" Quels sont les droits des personnes en instance d’expulsion ? "

Selon maître DOMINIQUE KAMUANDU de l’ONG avocat sans frontière, on parle d’expulsion, de renvoi ou de refoulement des personnes lorsque celles-ci se retrouvent dans une situation d’irrégularité dans un Etat, c'est-à-dire que lorsque le délai de résidence accorder à ces personnes a expiré dans un pays d’accueil. Lorsque ces derniers sont arrêtés par la police, elles doivent être traitées dans les conditions les plus humaines. Ces personnes bénéficient du droit à la vie, à l’intégrité physique de leur personne. Ce qui revient à dire qu’ils ne peuvent pas être soumis à des actes de torture, ni être maltraité ou séquestrer. Ils ont aussi le droit au respect de la dignité de leur personne.

SAM KATSHAK
Tél. : 00243998909787

Kinshasa : Vital Kamerhe et le contrat RDC-Chine

Kinshasa : Vital Kamerhe et le contrat RDC-Chine

La politique gouvernementale en matière d'Energie en République démocratique du Congo a été au centre de la plénière de ce Mercredi 14 Mai à l’assemblée nationale congolaise. Les ministres de l'Energie et du Portefeuille ont répondu à la question orale du député Alexis Takizala relative à la société nationale d’électricité, la Snel et à la régis de distribution d’eau, la regideso. Cette question est complétée par la motion d information du député Clément Kanku, sur le protocole d’accord entre la SNEL, Société nationale d’électricité, et la Société sud africaine privée Mag Energy. Les deux ministres répondent aux questions des députés sur la politique gouvernementale en matière d'Energie, la situation générale de la Snel et de la Regideso. Ils ont été complétés par les comites de gestion de ces deux entreprises. Il faut noter que cette question orale arrive au moment où l’assemblé national se penche sur le dossier relatif aux contrats signés entre le gouvernement congolais et les entreprises chinoises. A ce sujet, le groupe parlementaire de l’opposition a exigé du gouvernement d'indiquer la valeur et la qualité des ouvrages qui seront construits au terme de ce partenariat Sino congolais. Le gouvernement est aussi appelé à bien évaluer les gisements qui doivent être cédés par la Gecamines aux chinois. Malgré l’absence de l’opposition au cours de la plénière du Mardi 13 Mai, la majorité parlementaire composé des députés de l’alliance pour la majorité présidentielle, AMP, a procédé à l’adoption de dix recommandations.

SAM KATSHAK
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